jeudi 6 septembre 2007

PROPHÉTIES D'ALEXANDRIA D'ACOSTA

Un vendredi de 1945, au cours d’une Passion, Alexandrina eut une vision terrible au sujet de l'avenir. Bien longtemps avant le Concile Vatican II elle écrivit:
«Quel feu dans mon cœur!... Combien je donnerais, combien j’aimerais souffrir pour obtenir que ce feu soit le mien et qu’il soit un feu d’amour pour Jésus. Je veux de l’amour, je veux de l’amour pour le donner au monde afin qu’il aime uniquement Jésus... Je vois le monde s’enfuir vers un autre monde, un monde de perdition.
Je reste les bras ouverts et les yeux levés vers le ciel. Comment remédier à ce mal? De grandes, de très grandes inquiétudes montent de la terre vers le ciel. Mon Dieu, je vois les âmes pleines de lourdeur et les corps détruits par la lèpre: conséquences du péché. Quelle lumière, celle qui m’oblige à tout voir!... À quel extrême le monde est réduit!... Doux Jésus, votre divin Cœur n’en peut plus!...
Je me sens placée entre le monde et Jésus afin d’éviter que la méchanceté des hommes ne blesse son Cœur si aimant. Flagellation, épines et mauvais traitements me blessent. Je ne vois pas Jésus mais je le sens comme opprimé, rempli d’épouvante et qui attend les coups de cette chaîne de méchanceté...
Sans même avoir pensé à la Cène de Jésus avec ses disciples, je me suis sentie à table. Mon cœur était le calice, le vin et le pain. Tous venaient manger et boire à ce calice. À partir de cet instant cette Cène allait se répéter. Mais quelle horreur ce que j’ai vu!... Tant de Judas buvant et mangeant indignement! Que de langues sales! Pire encore: combien de mains indignes distribuant ce pain et ce vin; des mains indignes et des cœurs démoniaques.
Quelle horreur mortelle!... J’en ai éprouvé tant de douleur et tant d’horreur au point de croire que mon âme allait fondre et le cœur se briser. Je ne sais pas mieux exprimer ce que j’ai vu, ce que j’ai souffert. Et avant tout autre chose, l’amour de Jésus, un amour indicible; un amour que l’on ne peut évaluer qu’après l’avoir expérimenté…" (Autobiographie: 12 avril 1945)
Remarque importante
Ces textes ont de quoi nous affliger. En effet, en 1945, les fidèles recevaient l'hostie consacrée uniquement sur la langues, et jamais les laïcs ne distribuaient la communion. Comment Alexandrina aurait-elle pu deviner ou inventer ces choses? Il faut également ajouter qu'en 1945, une telle révélation devait être incompréhensible. Et pourtant, aujourd'hui, n’importe qui peut distribuer la Communion, et bien rares sont les personnes qui se confessent pour recevoir le Sacrement de l’Amour. Aussi doit-on considérer les paroles d'Alexandrina comme une vraie prophétie.
1-7-2-Annonce de la guerre
En 1935 et en beaucoup d'autres occasions, le Seigneur, en lui annonçant la guerre comme châtiment des nombreux péchés de l'humanité, lui disait:
"Ce seront les victimes de mes Tabernacles qui arrêteront le bras de la Justice divine, pour que le monde ne soit pas détruit et que de plus grands châtiments n'adviennent."
La même année, Jésus lui ordonna de demander au Saint-Père la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie, et l'institution de la fête liturgique.
1-7-3-Élection de Pie XII
Tout de suite après l'élection du Pape Pie XII, Jésus lui prédit le 27 mars 1939: "C'est lui le Pontife qui consacrera le monde au Cœur Immaculé de Marie, ma Mère." Trois ans après, cette parole de Jésus s'accomplissait.
Nous avons vu que pendant la guerre, Alexandrina s'était offerte comme victime pour la paix, et pour le Pape à qui elle écrivit pour le rassurer et lui dire qu'il serait protégé des dangers au sein des catastrophes internationales. D'ailleurs, le Seigneur lui avait dit, le 6 décembre 1940:
"La paix viendra, mais au prix de beaucoup de sang. Le Saint-Père sera ménagé. Le dragon orgueilleux et enragé, qui est le monde, n'osera pas toucher à son corps, mais son âme sera victime de ce dragon."

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